Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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13.20 - Le cerveau de Morbius - Partie 4
The Brain of Morbius (4)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 24 janvier 1976
Diffusion française :
24 janvier 1976
Réalisat.eur.rice.s :
Christopher Barry
Scénariste.s :
Robert Holmes
,
Robin Bland
,
Terrance Dicks
Guest.s :
Colin Fay
,
Cynthia Grenville
,
Gabrielle Mowbray
,
Gilly Brown
,
Janie Kellis
,
Michael Spice
,
Philip Madoc
,
Stuart Fell
,
Sue Bishop
,
Veronica Ridge
,
Gillian Brown
,
Janie Kells
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 05 mars 2020 à 18:19 |
Bordel, l'espèce de Homard-garou comme méchant... Les frissons de la honte... Le passage où on voit les autres vies du Docteur est sympa, mais tout reste englué dans une espèce de molesse finalement très thétrale. Reste quand même que Tom Baker est incroyable. On lui fait jouer n'importe quoi, mais vraiment n'importe quoi et il l'accepte avec joie. |
Avis favorable | Déposé le 27 mars 2014 à 19:47 |
Ah ! The Brain of Morbius, partie 4 ! La fameuse séquence si controversée des visages du Docteur... Alors, déjà, à noter que le second degré de l'histoire aide beaucoup à faire passer la pillule d'une exécution parfois un peu cheap ! Malgré cela, cette dernière partie reste plutôt convaincante. Elle vaut le détour principalement par le "duel" Docteur/Morbius, culte et ridiculement assumé. Il faut savoir qu'à l'époque, Robert Holmes injectait de la mythologie partout où il pouvait, et cela se ressent d'ailleurs beaucoup dans ses scripts, du plus anodin Pyramids of Mars au futur The Deadly Assassin. Du coup, au moment où il faut montrer les visages du passé, on trouve bien évidemment Jon Pertwee, Patrick Throughton et Bill Hartnell... Holmes et Hinchcliffe se lâchent et ajoutent 8 autres visages. Eux-mêmes, déjà, ainsi que les producteurs Graham Williams (futur showrunner), George Gallacio et Christopher Baker, les réalisateurs Douglas Camfield et Christopher Barry et le scénariste Robert Banks Stewart. Avec Tom Baker le quatrième Docteur... cela impliquerait déjà 12 visages. De quoi jouer autour de la limite des 12 régénérations, concept qui sera introduit dans... The Deadly Assassin, quelques épisodes plus tard. Il est un peu dommage de voir que les futurs producteurs n'ont pas vraiment repris toutes ces idées (EDIT post 2020 : mdr), mais on voit en quoi la vision de Holmes a pu influencer durablement le futur de la série ! C'est avec ce genre d'épisodes mineur en apparence, mais très riche et généreux quand on regarde l'ensemble de la série, qu'on voit en quoi le lore de DW est si intéressant. Je le redis mais, jamais un épisode n'a été autant porté par ce que les fans et la série en a fait par la suite, car malgré les qualités propres à The Brain of Morbius, il souffre de plusieurs problèmes. Car, en dehors de ça, on aurait aimé une "vraie" confrontation entre les deux à propos des Seigneurs du Temps, en exploitant le passé de Mobius ou son brillant intellect. Car Mobius n'est finalement réduit qu'à une bête stupide qui meurt de manière grotesque et qui rappelle une fois de plus Frankestein, tuant aussi son maître au passage. Pour sa sous-utilisation finale, cette dernière partie qui aurait vraiment pu être épique, tombe un peu à plat. Maintenant, la référence fainéante et parodique reste totalement souhaitée. Ce n'est pas qu'une reprise du mythe de la créature artificielle vivante. C'est également : le valet hybride brut, la fille aveugle, la chute du monstre final d'une falaise par des habitants avec torches... C'est un pastiche qui fleurte le plagiat, mais le fait que le "frankenstein" en question soit un Seigneur du Temps suffit tout de même à changer la donne, assez pour ne pas sentir trop le réchauffé, d'autant que l'épisode reste au sein de sa série, très atypique ! Le tout reste un affrontement emblématique, une fin d'épisode originale avec une très bonne résolution, un lien avec la confrérie des soeurs de Karn très solide. Le Docteur et Sarah continuent de briller comme d'habitude, peu de duo Docteur/compagnon pourrait tenir autant d'épisodes à eux deux seuls :
A noter d'ailleurs que durant la bataille des esprits TimeLords, on entend Sarah dire "Tom !", appelant donc Tom Baker par son prénom au lieu de "Doctor"... un faux-raccord qui n'a pas été coupé et honnêtement ? Je trouve ça encore plus mignon, d'imaginer Liz et Tom tellement amis que ça déborde sur leurs lignes ! (oui, il m'en faut peu ^^) Un classic à l'héritage démesuré par rapport à son contenu, mais malgré tout de haute facture, rempli d'idées mythologiques, d'événements emblématiques, de bonnes idées et d'une ambiance mémorable et bien exécutée. Encore une réussite pour la saison 13 ! Note globale : 14.5/20 |
C’est la très chouette rencontre de Doctor Who et du mythe de Frankenstein mais avec du lore gallifreyen et des morceaux d’aliens, et 40 ans après ce qui en résulte devient étrangement un grand morceau d’histoire de la série.
14/20